J'eusse préféré que le ministre me répondît sur le fond. Or ses propos n'ont porté que sur une procédure qu'il vient lui-même d'inventer. Nous sommes en loi de finances rectificative. Or rien n'indique, ni dans la Constitution ni dans une quelconque loi organique, qu'un tel texte doive se confiner à un débat sur les crédits ; on peut parfaitement aborder les questions fiscales.