Il appartient désormais à l'enquête en cours de nous éclairer sur les raisons profondes de son geste. Quelles que soient ces raisons, reconnaissons-lui le courage d'avoir su nous interpeller sur le malaise que peuvent connaître les forces de l'ordre.
Monsieur le ministre, vous vous êtes rendu vendredi dernier, avec M. le secrétaire d'État, sur les lieux de l'agression de Viry-Châtillon pour échanger avec les policiers. Pouvez-vous, s'il vous plaît, nous renseigner sur les moyens que le Gouvernement engage afin que les forces de l'ordre puissent agir efficacement, tout en garantissant leur propre sécurité ? Enfin, car c'était le sens du combat de Mme Biskupski, comment mieux prendre en compte les remontées du terrain et la souffrance des forces de l'ordre ?