d'expliquer sans cesse à un peuple ignare et geignard que c'est pour le bien de la patrie, pour la compétitivité du pays.
Car en même temps, en même temps, avec audace, vous allez partout réclamant des sacrifices. Aux retraités, vous imposez une hausse de la CSG, et vous plaidez : « C'est pour mieux payer les travailleurs ». Mais ils vous répondent quoi, tous en choeur ? « Rends l'ISF d'abord ! »
Chez les locataires, les étudiants, les modestes, vous avez gratté 5 euros d'APL. Mais que murmurent-ils tous, même dans le silence de leur conscience ? « Rends l'ISF d'abord ! »
Vous augmentez les taxes sur l'essence, et que vous crient les automobilistes, avec ou sans gilets jaunes ? « Rends l'ISF d'abord ! »
C'est toute la France qui, aujourd'hui, de la Lorraine aux Ardennes, dans la rue ou dans les sondages, vous le répète : « Rendez l'ISF d'abord ! »