… alors même que 2 325 postes d'enseignants supplémentaires seront créés l'an prochain dans le premier degré, afin d'étendre le dédoublement des classes de CP et CE1 dans tous les réseaux d'éducation prioritaire ; et alors même qu'ailleurs sur le territoire le taux d'encadrement sera partout meilleur en 2019, y compris dans les départements ruraux.
L'année 2019 sera marquée par la mise en place de l'instruction obligatoire à partir de trois ans. Il s'agit là d'une réforme de justice sociale, puisque les 25 000 enfants éloignés de l'école à trois ans sont souvent les plus défavorisés. Oui, l'État supportera le coût budgétaire de cette mesure. Non, il ne s'agit pas de « faire un cadeau au privé », comme on a pu l'entendre, mais bien, comme l'a affirmé le Président de la République, de « mettre, dans notre pays, tous les enfants sur la même ligne de départ ».
Ceux qui critiquent ce budget le font sous le seul angle de la diminution des postes dans le secondaire.
Le 17/11/2018 à 11:54, Laïc1 a dit :
"… alors même que 2 325 postes d'enseignants supplémentaires seront créés l'an prochain dans le premier degré, afin d'étendre le dédoublement des classes de CP et CE1 dans tous les réseaux d'éducation prioritaire ;"
C'est nul comme idée de dédoubler les CP et les CE1, car les élèves bons seront toujours bons, et les élèves lents toujours lents. Ce qu'il faut, c'est mettre les enfants en grosses difficultés dans des classes de niveau séparé, afin qu'ils ne perturbent pas la classe du fait qu'ils ne parviennent pas à suivre en classe, et qu'ils puissent avoir un enseignement qui corresponde à leurs réelles difficultés. Ils progresseront ainsi à leur rythme, sans gêner les élèves moyens ou bons du fait de leurs graves difficultés.
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