Ma question s'inspire de mon expérience d'adjoint aux sports de la ville d'Antibes-Juan-les-Pins, qui m'a donné l'occasion de suivre certains de vos collègues, notamment Franck Esposito ou Alain Bernard, qui représentaient alors Pôle France natation et que j'ai accompagnés dans leur carrière de nageur de haut niveau, puis dans leur reconversion.
Le modèle du sport français repose sur trois piliers : l'État, le mouvement sportif et les collectivités territoriales. Or on s'aperçoit aujourd'hui que l'état de nos finances publiques nous impose de nous rapprocher de la sphère privée, en particulier du monde de l'entreprise.
Accepteriez-vous de développer le mécénat sportif et de faire évoluer la loi Aillagon de 2003 qui encadre déjà le mécénat, pour que les entreprises soutiennent, bien plus qu'elles ne le peuvent aujourd'hui, le sport amateur ?
Par ailleurs, le dispositif du « 1 % artistique » a été créé en 2002. Accepteriez-vous de créer le « 1 % sportif », sur le même modèle, pour que l'État ou les collectivités territoriales, lors de la création d'un équipement public, puissent affecter 1 % du budget à du matériel sportif ou à des équipements sportifs de proximité ?