Nous irons même plus loin puisque l'intervention du monde économique dans la gouvernance de l'agence est une manière d'encourager le mécénat. Aujourd'hui, les entreprises développent des programmes auxquels elles associent leurs marques. Surtout, elles sont à l'initiative de projets dont notre ministère, comme les fédérations, devraient s'inspirer.
Leur participation à la gouvernance de la nouvelle agence permettra d'enrichir les propositions pour développer les pratiques, sans compter que ces entreprises auront à coeur de favoriser la pratique du sport au sein de leurs entreprises, en associant leurs salariés à des projets sportifs, à des aventures comme celle de la Route du Rhum. Ces événements ne se résument pas à du sponsoring ou à du mécénat : ils permettent d'impliquer les forces vives des entreprises, pour leur bien-être, mais ils traduisent surtout l'implication de ces entreprises dans le monde du sport, qui dépasse bien largement la perspective de figurer sur la photographie des Jeux olympiques de 2024.
Ceux qui ont participé aux concertations, auxquelles je n'ai pas assisté, ont témoigné de la volonté de ces entreprises de s'investir à nos côtés pour développer le sport sur l'ensemble de notre territoire et pas seulement dans la perspective des Jeux olympiques. Ils seront de véritables parties prenantes.
S'agissant du « 1 % sportif », cette proposition figure dans le rapport de Mme Perrine Goulet. Elle sera reprise et étudiée dès maintenant.