Votre question est très importante. Cette mesure était sous-tendue par la volonté de renforcer l'objectivité de la répartition des moyens publics sur l'ensemble du territoire, en l'organisant au niveau des départements et en accordant aux élus locaux un rôle aussi important que celui des représentants de l'État.
Les résultats seront visibles dans plusieurs années, le temps que le dispositif se rode. Le secrétaire d'État vous a donné quelques précisions quant au calendrier de mise en place du FDVA. L'organisation sera meilleure en 2019 qu'en 2018, avec la possibilité d'anticiper.
Nous avons constaté les premiers progrès. Les petites associations, qui ne bénéficiaient pas, autrefois, de la réserve parlementaire, sans même peut-être avoir l'idée de la solliciter, peuvent aujourd'hui prétendre à des sommes, certes modestes à l'échelle nationale, mais décisives à leur niveau.
Le dispositif du FDVA est d'abord destiné aux petites associations, puisque les moyennes et les grandes bénéficieront plutôt de la baisse des charges.
Cette bienveillance pour les petites associations n'exclut pas d'autres évolutions dans un proche avenir. Nous ne nous contentons pas d'abonder le FDVA de 25 millions, d'autres mesures sont prises en leur faveur. Ainsi, en consacrant une centaine de millions d'euros au plan mercredi, qui permettront de financer les activités périscolaires, nous soutenons le monde associatif par l'intermédiaire des collectivités locales.
Nous devons avoir une vision globale de la politique de soutien aux associations. Ne regardez pas seulement les moyens accordés directement par l'État via le FDVA, mais la politique générale que nous menons, qui se substitue aux politiques précédentes que nous critiquons et qui tend à développer une nouvelle logique en soutien du mouvement associatif.