Il est donc faux de dire que nous faisons des économies sur l'éducation. Ces sommes considérables nous placent, comme l'a rappelé Mme Lang, parmi les pays qui dépensent tout à fait convenablement pour leur éducation. Mais nous dépensons de façon déséquilibrée : beaucoup moins que les autres pour le premier degré, beaucoup plus que les autres pour le second degré. Il est donc normal de continuer à augmenter les moyens, mais de faire progresser bien plus vite ceux du premier degré.
Il y a là une logique que chacun peut comprendre, à commencer par les professeurs, qui sont parfaitement armés pour cela – à mon avis, ils sont en majorité favorables à notre action.