La vie scolaire est en effet un enjeu très important, très spécifique pour la France. Comme vous l'avez noté, les moyens que nous y consacrons sont extrêmement importants : dans le programme 230, cela représente 2,47 milliards d'euros, preuve que nous prenons ce sujet très au sérieux. Chacun peut noter du reste qu'il n'y a aucune diminution de postes dans le domaine de la vie scolaire. Par ailleurs, je m'exprime très fréquemment sur le sujet des assistants d'éducation. Nombre d'entre eux peuvent devenir de futurs professeurs : cela peut nous permettre, dans le futur, de remédier à la crise du recrutement, comme cela se fait dans d'autres pays.
Il n'y a donc aucune remise en question, ni de la vie scolaire, ni des acteurs de la vie scolaire. La diminution de 7 millions que vous avez notée s'explique par des raisons purement techniques, la baisse des charges patronales occasionnant un moindre coût pour l'État – cette mesure que nous avons adoptée par ailleurs nous bénéficie, d'une certaine façon. Cela n'a donc strictement aucune incidence sur la paye ni sur le nombre des assistants d'éducation. Pour cette raison, j'émets un avis défavorable, en espérant vous avoir rassurés.