Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 13 novembre 2018 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2019 — Mission enseignement scolaire (état b)

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse :

Pour prolonger la discussion, continuer à vous répondre et, je l'espère, à coconstruire avec vous – c'est possible si nous sommes tous de bonne foi, et nous le sommes certainement – , la question de la formation ne repose pas seulement sur les crédits que vous voyez. Les crédits dont vous parlez ne sont certainement pas des crédits de formation stricto sensu : ce sont des frais de déplacement, des frais techniques liés à la formation. En réalité, la formation des personnels qui s'occupent des enfants en situation de handicap est largement internalisée par l'éducation nationale : ce qui compte, ce sont les sessions de formation que nous organisons, aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle locale. Je veux bien, dans un document futur, expliciter le nombre d'heures et même l'équivalent en euros que cela représente puisque l'éducation nationale est formatrice, par définition. Mais, bien entendu, ce chiffre excède largement les seuls frais de déplacement et les différents frais techniques liés aux formations.

La formation constitue donc bel et bien un très grand enjeu, aussi bien pour les professeurs que pour les AESH. Elle est en phase de développement. Nous pourrons d'ailleurs, puisque vous le souhaitez, avoir des rendez-vous réguliers et faire le point dans un an sur ce sujet. Vous constaterez alors une ligne continue qui mène, en deux ans, à une augmentation de plus de 100 % des dépenses en matière de formation des AESH. Il s'agit d'un progrès : il n'y a aucune raison de le dépeindre comme une régression.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.