Monsieur le député, votre question me donne l'occasion pour moi de souligner combien les rapports sont étroits entre le ministère de l'agriculture et celui de l'éducation nationale s'agissant de l'enseignement agricole. Je salue très régulièrement l'excellent travail de ce dernier, que j'admire sincèrement. La coopération entre les deux secteurs est très positive, et l'un s'inspire parfois de l'autre.
La réforme du baccalauréat a fourni une nouvelle illustration de ces coopérations renforcées : ainsi, l'une des douze spécialités proposées dans le cadre de la réforme du baccalauréat est inspirée de l'enseignement agricole. Les passerelles s'affirment. Il y a toujours eu un parallélisme des formes entre les budgets de l'éducation nationale et de l'agriculture, qui évoluent, comme la rapporteure spéciale vient de le dire, de manière homothétique.
Les taux d'encadrement dans l'enseignement agricole sont très favorables. Toutes nos études montrent que la suppression de ces cinquante postes n'aura qu'un impact très léger. L'avis est donc défavorable.