J'entends bien votre réponse, monsieur le ministre, mais elle est purement comptable, vous l'avez dit vous-même : c'est le parallélisme de la règle à calcul entre le ministère de l'éducation nationale et celui de l'agriculture. Je vous le dis très franchement : ce raisonnement ne tient pas à un moment où le secteur agricole doute de son avenir et de l'investissement de la nation dans cet avenir.
Il est donc impératif d'envoyer un signal très fort, aujourd'hui, à ceux qui se destinent au métier d'agriculteur pour leur dire que nous y croyons, que nous croyons à l'avenir de l'agriculture, dans toute sa diversité, dans sa capacité à nourrir notre pays et à participer au développement de l'Union européenne.
Pour ce faire, quelques moyens sont toutefois nécessaires. Réduire le nombre de postes dans l'éducation nationale mais, aussi, dans l'enseignement agricole, c'est un très mauvais service à rendre à cette profession et à ce que doit être le rendez-vous de la nation avec ses agriculteurs et futurs agriculteurs.