Nous serons tous d'accord, monsieur le député, pour considérer le harcèlement comme un fléau. J'ai eu l'occasion de le répéter ces derniers jours, notamment lors de la journée contre le harcèlement, le 8 novembre, où nous étions d'ailleurs avec le Président de la République dans un collège de Maubeuge. Nous avons eu l'occasion d'y détailler notre politique contre le harcèlement, qui se traduit non seulement par des campagnes de plus en plus fortes, mais aussi par une stratégie qui se caractérise par sa transversalité.
Comme Mme la rapporteure vient de le dire, je ne pense pas que chaque fois qu'un problème survient, il faille créer une agence dédiée. Nous souffrons d'ailleurs beaucoup trop de la juxtaposition des réponses que nous apportons à des problèmes qui, en fait, sont liés.
Ce que j'ai dit tout à l'heure sur la lutte contre la violence scolaire, ce qui vient d'être dit sur la création systématique d'ambassadeurs dans chaque établissement, sur la formation à la médiation de nos élèves, sur la responsabilisation et, plus généralement, sur la mise en oeuvre du programme du premier degré, « Lire, écrire, compter et respecter autrui » à l'école primaire comme au collège, constitue la plus importante des réponses.
En fait, nous consacrons beaucoup de moyens budgétaires et humains à cette question mais nous ne voulons pas de la création d'une agence. Nous luttons vraiment, de façon transversale, contre ce harcèlement qui touche plus de 10 % des élèves et qui est lamentable, dans notre pays comme ailleurs. Autant que possible, nous devons en finir avec lui.
Avis défavorable.