Deux lignes sont en effet prévues, l'une concernant les frais de formation et les frais de déplacement des formateurs, l'autre les AESH en formation. Je ne répéterai pas les explications que j'ai fournies tout à l'heure mais je m'engage à expliquer ces chiffres dans un prochain document, qui sera sans doute consultable sur notre site internet, ce qui permettra de lever toute ambiguïté.
L'enjeu de la formation est très internalisé par l'éducation nationale. Nous avons lancé, en cette rentrée 2018, les pôles inclusifs d'accompagnement localisé – PIAL – qui permettent de visualiser l'accueil des élèves en situation de handicap et la gestion des ressources humaines, en particulier les AESH et les contrats aidés, depuis l'établissement. Nous donnons ainsi les moyens à l'établissement d'affecter des personnels en fonction de la situation constatée, pour s'approcher au plus près des réalités du terrain et concevoir au mieux les actions de formation.
L'un des effets vertueux d'une telle approche, adoptée du reste par les pays qui obtiennent les meilleurs résultats dans le domaine de l'accueil des élèves en situation de handicap, est de stabiliser les postes, réduisant les déplacements, notamment pour suivre des formations, qui pourront être proposées au sein même des établissements.
Pour autant, nous ne diminuons pas les crédits destinés à couvrir les frais de déplacement. Nous les stabilisons. Nous les ferons évoluer dans le prochain budget, pour 2020, si nécessaire, mais pour le moment, ils devraient suffire à couvrir les dépenses, d'autant plus qu'ils sont en légère hausse par rapport à l'an dernier.