M. Pradié parle d'emplois « robustes ». Cette expression a beau avoir été consacrée par le ministre, elle n'existe pas en droit du travail. Vous pouvez parler de statut, ou même d'emploi à durée indéterminée, mais pas d'emploi robuste ! Les AESH ne demandent pas l'aumône, elles veulent simplement un statut. Puisqu'elles travaillent au sein de l'éducation nationale, la moindre des choses serait de leur offrir un statut et de les intégrer à un corps de métier au sein de l'éducation nationale. Bannissons une fois pour toutes ce terme d'emploi robuste.
Au passage, rappelons l'importance d'achever la formation avant la prise de fonction ! Or, vous n'abordez pas ce sujet. Lorsqu'une AESH apprend, la veille de la rentrée, qu'elle devra prendre en charge un enfant autiste ou atteint d'un autre handicap auquel elle n'aura pas été formée, vous lui dites qu'elle devra attendre trois mois avant de bénéficier d'une formation adaptée ! Ce n'est pas sérieux.
Enfin, ces personnels voudraient que soient comptabilisées dans leur temps de service les réunions de concertation avec l'équipe pédagogique, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Il faut mieux inclure les AESH au sein de l'éducation nationale.