Avec 20 millions d'adhérents, 15 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés, soit 10 % des emplois privés, le secteur des associations est toujours aussi dynamique et je m'en réjouis. Ces associations produisent en effet de très nombreuses richesses, tout d'abord économiques, avec 113,3 milliards d'euros, soit 3,3 % du PIB, et, bien sûr, humaines.
Pour que les passions continuent de vivre et que toutes sortes d'aides soient dispensées en France et dans le monde, pour le dynamisme des territoires, la pratique des activités sportives ou la solidarité entre les Français, nos 1 500 000 associations actives en France sont une chance car bien souvent, trop souvent, elles pallient les carences de l'État. L'héritage de la loi de 1901 est non seulement précieux mais surtout indispensable pour la solidarité entre les Français.
La somme de 45,5 millions d'euros, versée pour le développement de la vie associative, est donc la bienvenue et je m'en réjouis aux côtés de nos associations.
Toutefois, avec elles, je regrette qu'une infime partie de ces associations abusent du système. Certaines vivent sous perfusion d'argent public, ne comptant que quelques adhérents. Elles seraient déjà mortes si elles n'avaient pas le soutien de l'État. Ainsi, la FASTI – Fédération des associations de solidarité avec tous les immigrés – , qui a pour objet d'accompagner et soutenir les activités économiques d'une quinzaine d'artisans et couturiers sans papiers du quartier de la Goutte d'or, défend l'idée que la France mènerait une politique de racisme d'État et que la police organiserait des rafles de réfugiés. Son discours tend par ailleurs à justifier les actes terroristes de 2015. Même la LICRA – Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme – s'en est émue ! Cela rend choquante l'idée même de l'octroi d'une subvention publique.
C'est la raison pour laquelle je demande la diminution des crédits du programme 163.