Chaque semaine, nous sommes aux côtés des bénévoles qui rencontrent des difficultés pour financer leurs projets. Il s'agit souvent de petites associations, n'ayant ni salarié ni structure administrative, et dont le modèle économique repose à 100 % sur le bénévolat. Elles mènent des projets concrets, qui sont des vecteurs de solidarité et de lien social dans nos communes et nos villages.
La réserve parlementaire constituait un outil adapté pour accompagner ces projets associatifs si utiles. En effet, elle permettait à l'État de consacrer des crédits aux associations locales, à hauteur de 80 millions d'euros. En vue de compenser partiellement cette perte, a été créé le FDVA, doté de 33 millions d'euros.
Par le biais de cet amendement, je propose de l'abonder de 30 millions d'euros supplémentaires. Il ne s'agit pas d'une dépense supplémentaire, car je propose de prélever ce budget sur le programme 350 « Jeux olympiques et paralympiques 2024 ». Un tel transfert de crédits n'est pas de nature à déstabiliser l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, dont je rappelle que le budget s'élève à 6 milliards d'euros, dont 1,5 milliard d'argent public.
Il aurait en revanche un effet de levier formidable pour les projets des petites associations, notamment ceux qui peinent à voir le jour. Ainsi, dans ma circonscription, les Restos du coeur aimeraient acheter un matériel de pesage des denrées alimentaires, la Croix-Rouge envisage de renouveler son fourgon – lequel a plus de vingt ans – et l'amicale des donneurs de sang d'Aubenas fête cette année son soixantième anniversaire. Il faut remercier ces bénévoles, qui donnent de leur temps à notre pays et méritent davantage de moyens et de considération.