… devant les Français et devant un hémicycle plein, nous pourrons avoir le débat sur les amendements. C'est la seule façon d'agir qui garantisse à chacun d'être respecté dans ses convictions et dans ce qu'il veut pouvoir dire sur ce débat qui nous divise.
Ce débat n'a pas commencé aujourd'hui, mais en 2014, à la suite de l'engagement de femmes et d'hommes qui siégeaient dans toutes les travées de cet hémicycle : ce furent d'abord des députés de l'UDI, puis Martine Faure, mon homonyme, au groupe socialiste, et aujourd'hui Éric Woerth, chez Les Républicains. Il y a même eu l'an passé Benoît Simian dans vos propres rangs, au sein du groupe La République en marche. Sur ce sujet, il est nécessaire que nous fassions aujourd'hui un minimum d'efforts pour que ce débat ait lieu dans deux bonnes conditions.