Intervention de Amélie de Montchalin

Séance en hémicycle du mardi 13 novembre 2018 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2019 — Mission recherche et enseignement supérieur (état b)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin, rapporteure spéciale :

Il importe de rappeler dans cet hémicycle que l'hydrogène est bel et bien l'un des piliers d'un modèle énergétique neutre en carbone, auquel la France a bien l'ambition de se conformer. Nous savons que celle-ci est en pointe dans cette filière, notamment en matière d'alimentation des voitures et de dispositifs permettant de rendre les processus industriels plus propres. Le plan hydrogène conforte ce choix stratégique. En 2019, 70 millions d'euros ont été budgétés.

Si ce sont 70 millions qui ont été budgétés sur l'année, et non 100 millions, c'est bien parce que les acteurs, qui doivent s'organiser et répondre aux appels à projets, ne sont pas complètement structurés. Un premier appel à projets a été lancé le 24 octobre dernier. D'autres le seront de façon séquencée d'ici le mois de novembre 2019.

Si des besoins financiers complémentaires sont identifiés, le Gouvernement s'est engagé à les satisfaire. Je prends l'engagement devant vous, chers collègues, en tant que rapporteure spéciale, que, dans le cadre du printemps de l'évaluation que mènera la commission des finances, nous ferons le point afin de déterminer si la montée en charge du programme correspond bien aux besoins et s'il est nécessaire de détailler d'éventuels besoins.

Je suggère donc le retrait des amendements, compte tenu de l'engagement pris par le Gouvernement et par les membres de la commission des finances de suivre de près la montée en charge du plan hydrogène.

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