Cet amendement, auquel de nombreux collègues se sont associés, s'inscrit dans la continuité d'un amendement que j'avais présenté lors de l'examen de la première partie de ce PLF.
Il s'agit de mieux lutter contre le cancer de l'enfant. En effet, nous avons le sentiment que la recherche peine à trouver des solutions pouvant améliorer les conditions de vie et les traitements des enfants atteints de cancers.
Au total, 500 enfants sont emportés chaque année en France par cette terrible maladie. Ce bilan est insupportable. Pourtant, les spécialistes, les praticiens, les médecins sont absolument convaincus qu'avec des moyens financiers plus élevés, la recherche dans ce secteur pourrait atteindre de meilleurs résultats.
Ce constat a déjà été fait par les députés de la précédente législature, d'où une cruelle impression d'attentisme et d'immobilisme ressentie par les familles des enfants. Car la maladie, elle, n'attend pas, elle frappe.
C'est pourquoi, nous proposons de doter de 20 millions d'euros supplémentaires l'action « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé », pour financer aussi bien la recherche oncopédiatrique que la recherche fondamentale. C'est une mesure simple, de bon sens. Au regard du budget de l'État, la somme est faible : elle représente 0,00047 % des dépenses nettes que l'État autorise en 2019.
Sur ce sujet si douloureux, qui comprend des enjeux considérables, il convient d'agir rapidement et au-delà des différences partisanes. Ainsi, madame la ministre, nous ne pouvons que vous inviter à faire un véritable effort.