Moi non plus, je ne sais pas si ce chiffre est le bon, mais je propose également d'attribuer 20 millions d'euros de crédits supplémentaires vers l'action « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé », en vue d'un effort nécessaire, primordial, indispensable, ciblé sur la recherche contre les cancers pédiatriques.
En matière de santé, la France peut s'enorgueillir d'offrir à ses concitoyens une médecine à la fois accessible et de qualité. Pourtant, force est de constater qu'un segment de notre société, à savoir les enfants atteints de cancers et de maladies incurables, ne bénéficie que faiblement de cette renommée et de ce savoir-faire.
Comme Augustine, Eva, Mathis, je l'ai déjà dit, 2 550 enfants sont diagnostiqués atteints d'un cancer chaque année. Nous ne pouvons pas accepter l'idée que des cancers touchant autant d'enfants ne fassent pas l'objet de recherches pour des traitements curatifs.
Il est indispensable de favoriser le développement de projets de recherche fondamentale spécifiques aux cancers des enfants. De tels programmes permettraient d'appréhender les spécificités de ces cancers, de développer des thérapies plus efficaces et plus adaptées, ainsi que de faciliter la prévention de certaines formes de cancer.
Les constats et attentes, partagés à la fois par les familles qui nous regardent et nous écoutent ce soir et par les professionnels, ont été corroborés par le groupe d'études sur les cancers pédiatriques précédemment cité, que Mme Faure a présidé de 2015 à 2017. Ses conclusions sont sans détour : une contribution destinée à financer la recherche contre les cancers touchant spécifiquement les enfants devrait abonder un fonds dédié.