Je termine, monsieur le président. Quel est le bon montant ? Vous êtes disposée à accorder 5 millions d'euros de plus, ce qui est, au fond, une manière de reconnaître que tout ce qui est dit depuis de longues années n'était pas complètement inutile : il était effectivement nécessaire de financer davantage.
Vous dites cinq : moi je dis vingt, non seulement parce que c'est ce que disent les médecins et les associations, mais aussi en raison d'une comparaison simple, même si comparaison n'est pas raison.
Il y a un plan cancer. Il y a aussi, désormais, un plan chorale. Savez-vous, madame la ministre, combien va coûter le plan chorale de M. Blanquer cette année ? Vingt millions d'euros ! Pour que nos enfants chantent, et c'est très bien qu'ils chantent, nous allons dépenser 20 millions d'euros.
J'ai quatre enfants. Si je leur demande, une fois rentré chez moi, s'ils préfèrent chanter ou bien donner ces 20 millions aux enfants victimes d'un cancer…