La sensibilité que nous partageons tous à l'égard des cancers pédiatriques est en train de grandir. Je le constate depuis quelques minutes. Nous sommes face à l'inacceptable : la mort de 500 enfants et adolescents par an. Face à ce drame, nul ne peut rester insensible ou inactif.
Dans vos propos, madame la ministre, je devine une ouverture. Vous reconnaissez la justesse du combat mené, parfois depuis très longtemps, par les familles. Bien que ce ne soit pas l'objet de notre débat, certaines questions sociales très lourdes, liées à l'accompagnement des familles d'enfants malades, aggravent leur sentiment d'abandon.
Il faut donc assumer une responsabilité publique. Pour faire face au cancer pédiatrique, et à bien d'autres enjeux, il faut un investissement public massif dans la recherche générale et fondamentale. Je ne suis pas certain que le budget global qui nous a été présenté permette de répondre à cette exigence.
Nous avons aussi besoin de cibler davantage cette recherche sur les cancers pédiatriques, d'autant qu'il s'agit de maladies rares et qu'il faut créer des dynamiques et des appels d'air.