Merci, madame la ministre, pour vos explications techniques, et merci aux autres orateurs qui nous ont éclairés. Oui, il s'agit d'une bataille de chiffres. Vingt millions, c'est déjà très peu pour une telle cause. Cinq millions, c'est juste le prix de la bonne conscience.
Vous avez supprimé 204 millions de crédits à la recherche. Or les recherches actuelles sont orientées pour la plupart vers les cancers des adultes, très différents de ceux qui frappent les enfants. Vous avez concentré les crédits sur les premiers.
Aujourd'hui, beaucoup d'associations attendent un geste fort. Ce sont elles qui pallient les carences de l'État.
Je reviens aussi sur notre méthode de travail. C'est à cinq heures vingt-cinq du matin que nous parlons de ce sujet particulièrement grave. Vous avez usé de la même méthode pour le débat sur le glyphosate : tard dans la nuit, vous nous avez imposé de nous prononcer sur un amendement capital, qui vous met en difficulté. Car il s'agit là d'humanité !
Faisons preuve de bon sens, d'humanité, de dignité. Votons ensemble pour que la recherche bénéficie de l'aide la plus élevée.