La culture scientifique, technologique et industrielle – CSTI – est évidemment essentielle, et nous partageons tous cette opinion. Cependant, elle ne se résume absolument pas au seul programme 186 : chacun des seize organismes de recherche placés sous la tutelle de mon ministère y consacre entre 1 et 2 millions d'euros supplémentaires par an. De même, au sein du programme 150, 125 millions d'euros sont prévus pour la diffusion des savoirs. Le ministère finance directement la Fête de la science, pour près de 1,1 million d'euros par an.
Au-delà de ces chiffres, je souhaite rappeler que, depuis la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République – la loi NOTRe – , la CSTI n'est plus une compétence unique de l'État mais une responsabilité partagée avec les collectivités territoriales, en particulier avec les régions.
Avant de demander l'abondement des budgets de l'État, vous devriez peut-être vous saisir de vos compétences de parlementaires en matière de contrôle et d'évaluation des politiques publiques afin de mesurer l'investissement des territoires en matière de diffusion de la CSTI et de bénéficier d'une vision consolidée sur ce sujet.
Je demande le retrait de cet amendement. À défaut, je lui donnerai un avis défavorable.