Elles sont essentielles pour les familles. Le jeune sportif qui décède à 25 ans sur un stade meurt souvent d'une maladie génétique prédisposant soit à des cardiomyopathies, soit à des troubles du rythme cardiaque, qui n'ont pas été détectés. C'est la raison pour laquelle le jeune meurt au cours d'un effort. Ces déficiences font partie des maladies à gènes actionnables. Si l'on ne peut procéder à des analyses post mortem, on ignore le gène en cause et, le cas échéant, si d'autres personnes de la famille seraient susceptibles de bénéficier d'un traitement de bêtabloquants, d'investigations du rythme cardiaque, de conseils tels que celui d'éviter les sports violents qui demandent beaucoup d'efforts. L'intérêt des tests post mortem est de savoir de quoi est morte la personne afin d'informer, dans le cadre d'un conseil génétique, les membres de la famille qui connaîtraient le même risque. Ces analyses post mortem sont donc justifiées sur le plan médical.