Madame Obono, nous avons une vraie différence d'approche sur cette question. À nos yeux, le TIG est une peine qui doit précisément se centrer sur le travail, et donc sur le monde économique, qui en est une partie centrale. La proposition que nous faisons suit très exactement les préconisations du Conseil d'État en l'étendant a minima au secteur de l'économie sociale et solidaire, secteur intermédiaire entre le monde marchand et le monde associatif.
Contrairement à ce que vous pensez, l'économie marchande est déjà pleinement intégrée, car les sociétés chargées de missions de service public ou délégataires de telles missions sont d'ores et déjà capables d'accueillir des TIG. Avis défavorable.