C'est aujourd'hui la journée mondiale du diabète, mais vous avez raison : vivre avec le diabète est une lutte de tous les jours. Je voudrais à mon tour saluer l'engagement quotidien des patients, de leurs proches et des associations.
Notre priorité est de sensibiliser pour mieux anticiper les situations de vulnérabilité des personnes diabétiques. Le diabète traité touche plus de 5 % des Français mais un diabétique sur cinq n'est pas diagnostiqué. Aussi il nous faut prévenir et permettre un meilleur repérage.
La recherche française sur le diabète, notamment de type 1, est extrêmement active et reconnue internationalement. La France compte dans plusieurs centres hospitalo-universitaires des équipes de pointe, en particulier en recherche clinique, par exemple sur la transplantation et sur le pancréas artificiel. Vous avez sûrement entendu parler dans les médias du pancréas artificiel de la société française Diabeloop, testé à l'hôpital grâce à un réseau de recherche clinique publique très actif.
Au niveau des financements, le programme hospitalier de recherche clinique finance chaque année plusieurs programmes importants de recherche sur le diabète. Le programme des investissements d'avenir finance également la recherche sur ce sujet.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 engage également la transition vers un modèle de rémunération forfaitaire pour la prise en charge du diabète de type 1 et de type 2 et de l'insuffisance rénale chronique. Enfin la Haute Autorité de santé a publié en octobre ses recommandations sur la promotion, la consultation et la prescription médicale d'activités physiques adaptées pour les patients atteints d'une maladie chronique, notamment le diabète.
Soyez assurée que nous continuerons à maintenir ce travail inlassable de promotion de la santé, d'information, de formation, de mobilisation, d'innovation et d'action sur l'environnement pour prouver que le diabète n'est plus une fatalité.