Entre 2012 et 2016, les crédits de l'aide publique au développement n'ont cessé de décliner, passant de 0,45 % à 0,38 % de notre revenu national brut. À titre d'exemple, l'aide française représentait en 2016 seulement la moitié de l'aide allemande.
Le projet de loi de finances pour 2019 constitue, à cet égard, une rupture majeure. Cette nouvelle orientation est bienvenue, et nous espérons qu'elle sera durable. Nous nous donnons à présent les moyens d'une véritable ambition : c'est d'autant plus nécessaire que l'aide publique au développement est un outil essentiel de l'influence internationale de la France.
L'effort financier consenti pour atteindre l'objectif fixé par le Président de la République, à savoir un montant d'aide au développement représentant 0,55 % du PIB, est très important. Entre 2016 et 2022, cela représente une augmentation de 6 milliards d'euros : c'est un effort sans équivalent dans le budget de l'État.