Permettez-moi, monsieur le ministre, avant d'en venir à ma question, de féliciter l'ensemble des rapporteurs spéciaux et des rapporteurs pour avis pour leur travail remarquable qui reflète la fierté que nous inspire ici la représentation diplomatique de la France à l'étranger. Je tiens à vous dire également la fierté que j'aurai à voter ces crédits qui marquent notre volonté inébranlable de remplir un rôle central, sur la scène internationale, en matière d'aide au développement.
Je souhaite vous interroger, monsieur le ministre, sur l'articulation du réseau international de la direction générale du trésor avec le réseau diplomatique. Qu'il s'agisse du Brexit, des sanctions économiques contre l'Iran, de l'impact de la réforme fiscale américaine sur la France, l'économie prend une part de plus en plus importante dans l'action extérieure de l'État et requiert une vraie expertise in situ de techniciens économiques. Au cours des dernières années, la direction générale du trésor a poursuivi un objectif de régionalisation, différent, donc, de celui poursuivi par le ministère de l'Europe et des affaires étrangères de construire un réseau universel. Comment s'articuleront les deux réseaux étant donné que les supports seront mutualisés ?
Ensuite, selon vous, l'expertise technique économique que je viens d'évoquer doit-elle faire davantage partie du cursus de nos diplomates ? Faut-il imaginer une mutualisation plus étendue qu'elle n'est ? Et, dans l'affirmative, quel en sera l'effet sur la diplomatie française ?