J'ai entendu le rapporteur spécial Vincent Ledoux expliquer bien mieux que je ne le ferais la manière dont la réorganisation des services de l'État français à l'étranger allait être réalisée. Il n'y a qu'un seul réseau, à l'étranger : celui dirigé par l'ambassadeur de France. C'est dans le cadre de la mission de coordination de l'ambassadeur que doit s'organiser l'ensemble du dispositif. Pour certains secteurs, l'ambassadeur estimera nécessaire de bénéficier de l'appui de telle ou telle compétence de la direction générale du trésor, mais aussi, pourquoi pas, de la direction générale de l'alimentation… C'est lui qui fixe les orientations et détermine les compétences dont il a besoin en fonction de ses missions, des enjeux du moment dans le pays où il représente la France.
Cette décision a été validée au plus haut niveau de l'État pour éviter une représentation en silos. C'est du reste ce que font d'autres pays avancés, quel que soit le corps d'origine des différents acteurs qui assurent le fonctionnement d'une ambassade. C'est le système vers lequel, si je puis me permettre, nous sommes en marche.