Le Gouvernement n'est pas favorable à cet amendement. Je vois bien les raisons qui vous poussent à créer un nouveau programme « Développement du tourisme », mais je ne suis pas certain que l'effet obtenu, en matière de visibilité, serait celui recherché si l'on considère qu'au programme envisagé on n'allouerait que 35 millions d'euros de crédits et qu'il ne serait assorti d'aucune action. Il y a plus de sens à maintenir la configuration actuelle. Le soutien à l'activité touristique relève d'un comité interministériel présidé par le Premier ministre parce que tout un ensemble d'acteurs contribue au développement du tourisme : le ministère chargé des transports, le ministère de l'intérieur, le ministère de l'économie et des finances... Or seul un dispositif dirigé par le Premier ministre peut en assurer la logique, en garantir la cohérence, et en entretenir la dynamique. Je constate d'ailleurs que les professionnels du tourisme s'y retrouvent plutôt bien car je n'entends pas de critiques de ce dispositif, au contraire.
Il revient ensuite à votre serviteur d'appliquer les dispositions prises par le comité interministériel. Une vérification est effectuée tous les six mois des engagements pris par les différents ministères et j'assure cette tâche de police du suivi – si je puis dire – des actions engagées. Votre souhait de visibilité est positif mais votre proposition ne me paraît pas opportune.