La proposition de Clémentine Autain s'inscrit dans une démarche de reconnaissance du travail de l'ONU puisqu'elle vise à lui donner plus de moyens.
Une partie de la commission des affaires étrangères est allée à l'ONU la semaine dernière. Nous avons pu y mesurer que la France est respectée par toutes les grandes puissances et que sa représentation diplomatique est de très haut niveau. Consacrer des moyens à l'ONU et à notre représentation diplomatique me semble donc un investissement durable, pour reprendre un mot récurrent en ces lieux.
J'ai bien compris, monsieur le rapporteur, qu'un secrétariat général était dédié à l'utilisation des 39 millions d'euros dédiés au G7. J'espère que nous serons informés des détails de ce budget : à quoi auront servi ces millions ; combien auront servi à payer les hôtels ? Voilà ce que je veux savoir. Soit on fait un G7 ultra-luxueux, soit on fait un G7 politiquement efficace. Nous sommes tous ici appelés à faire des économies, on nous donne moins de moyens pour être en contact avec nos concitoyens et défendre nos idées, et on dépense 39 millions pour organiser une réunion du G7 et 12 millions pour les seules réunions préparatoires ! C'est pourquoi, monsieur le rapporteur spécial, j'aimerais que vous vous engagiez à transmettre à la commission des affaires étrangères les détails de ces dépenses.