J'interviendrai à propos de l'ensemble de ces amendements.
Je souhaite, tout d'abord, faire une distinction : nous parlons de deux programmes différents qui ont, en l'occurrence, été un peu mélangés. L'un concerne la dotation à l'AEFE, l'autre concerne l'aide aux Français. Je rappelle que les enfants français du réseau de l'AEFE représentent un tiers des effectifs. Ce sont là deux budgets complètement différents au sein de la mission que nous examinons aujourd'hui.
J'ai rappelé tout à l'heure que j'avais rédigé un rapport anti-fake news et je me propose de passer quelques-unes de ces dernières en revue. Comme le ministre l'a rappelé, il ne manque pas 14 millions au budget de l'AEFE – il augmente même s'agissant de la sécurité. J'ajoute aux propos de M. le ministre, et on le dit rarement, que l'investissement dans la sécurité pour les lycées français à l'étranger ne se limite pas à des travaux ; ce sont aussi des dépenses importantes en formation, en exercices afin d'expliquer aux gens comment les choses se passent et ce que l'on fait. Dans ce domaine, l'augmentation est plutôt patente.
Je ne reviens pas sur les fameux 33 millions de l'année dernière, sur lesquels je me suis beaucoup exprimé – je vous renvoie à l'amendement no 1514 de M. El Guerrab, qui n'a pas été étudié – et qui relèvent, en effet, uniquement de la trésorerie.
Autre point, l'AEFE ne pilote pas 494 lycées, ce n'est pas vrai ! Elle n'en pilote que 15 %. Des établissements sont simplement homologués par l'État français et sont contributifs : parmi ceux dont nous parlons, 284 paient une petite cotisation de 2 % pour que l'AEFE ait le droit de venir les inspecter, etc.
De la même manière, lorsque l'on parle de l'augmentation du nombre d'élèves…