Vous envisagez une baisse de 74 millions des crédits pour les dotations aux institutions internationales comme les Nations unies ou le Comité international de la croix rouge. Cet amendement vise à réintroduire 10 millions, car on ne peut, d'un côté, prôner la défense du multilatéralisme et, d'un autre côté, ne pas y apporter les moyens adéquats.
Des grands pays ont fait part de leur retrait, ce qui sous-entend que les autres pays adhérents doivent augmenter les financements.
Un tel contexte, à mon avis, n'est pas favorable à cette baisse de dotation, alors que les grandes organisations internationales restent le seul cadre dans lequel tous les États peuvent dialoguer et agir ensemble, dans un monde où les conflits et les risques de sécurité augmentent.
Voilà pourquoi nous demandons une hausse des crédits de 10 millions.