Monsieur David, il ne me paraît pas nécessaire d'augmenter les crédits de fonctionnement du réseau diplomatique, qui sont déjà abondés de 5,2 millions, en raison du rassemblement de l'ensemble des fonctions support, comme nous l'expliquions tout à l'heure, sur le programme 105.
De même, les investissements de sécurité – le ministre s'est battu pour avoir et augmenter ces crédits – sont maintenus à hauteur de 50 millions par an mais, pendant deux ans, ils sont pris en charge par le compte d'affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l'État ».
Par ailleurs, il me paraît hasardeux de diminuer de 10 millions les crédits du programme « Présidence française du G7 », car il s'agit de la moitié des crédits de paiement demandés pour 2019 alors que la France s'apprête à accueillir dans ce cadre 6 000 à 8 000 participants de très haut niveau.
L'avis sera donc défavorable.