Ils financent beaucoup les ONG. En fait, telle que la situation nous a été présentée, nous avions l'impression qu'ils les utilisaient un peu ! En France, nous le faisons très peu : nous passons souvent par les États. Certes, nous respectons la souveraineté de ces derniers mais, pour éviter la double peine, nous devrions peut-être parfois financer davantage les ONG.
Permettez-moi de terminer avec une petite observation sur le développement de notre pays. Depuis que je suis sorti du lycée et que je suis devenu adulte, au Havre, dans ma région, dans la zone industrielle, je ne cesse de rencontrer des gens qui développent des idées nouvelles après avoir effectué un séjour aux États-Unis, en Australie ou ailleurs. Ces personnes ont émigré pendant un certain nombre d'années et sont revenues avec des idées qui ont permis de développer notre pays. Aujourd'hui, il faudrait faire en sorte que les populations des pays africains puissent émigrer pour contribuer au développement de leur pays, qu'elles puissent découvrir, dans d'autres pays, des nouvelles technologies, des nouvelles sciences ou des nouvelles méthodes de commerce qu'elles rapporteront ensuite chez elles. Or cette liberté de circuler est totalement entravée par la lutte contre l'immigration, qui tourne à l'obsession.