… pour qu'il y ait des industries, des usines, des ouvriers, et des salaires.
La désindustrialisation de la France doit beaucoup à des choix économiques et politiques désastreux, faits par manque de courage et de vision, parce que l'on n'a pas été capable d'expliquer que, pour financer la sidérurgie, il faut des moyens financiers, du rendement du capital, des fonds d'investissement et du capital disponible. L'industrie lourde demande du capital.
Je voudrais donc replacer ce débat dans les choix de politique économique et dans les choix fiscaux qui ont été faits par le Gouvernement et le Président de la République depuis dix-huit mois. Oui, il faut du courage à cette majorité pour assumer un changement de la fiscalité du capital qui permette le financement de l'industrie française et son redressement.
S'il y a bien une chose dont vous pouvez être fiers, mesdames, messieurs les députés, c'est que depuis une année, nous avons réussi à créer 6 900 emplois dans l'industrie. C'est la première fois depuis dix ans que l'industrie française recrée de l'emploi.