Nous avons obtenu que cinq États – l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Espagne et la France – se mettent d'accord pour avancer dans cette direction. Deux mois plus tard, en septembre 2017, dix-neuf États soutenaient notre position. Nous avons obtenu une proposition formelle, qui est juste, efficace et solide techniquement, de la Commission européenne pour instaurer une juste taxation des géants du numérique.
Il y a quelques jours, lors de la dernière réunion des ministres des finances de l'Union européenne, il s'est avéré que l'immense majorité des États y était favorable. Seuls trois États sont ouvertement hostiles à cette taxation : le Danemark, la Finlande et l'Irlande. L'Allemagne hésite encore. Je discute quotidiennement avec mon homologue Olaf Scholz et avec ses équipes techniques pour trouver un accord.
Dimanche, lorsque le Président de la République rencontrera la Chancelière Angela Merkel, ce sujet figurera à l'ordre du jour. J'ai bon espoir qu'au bout du compte, la France et l'Allemagne trouveront un accord…