Monsieur le ministre, je ne sais pas ce qui est le plus développé chez vous, votre culot ou votre capacité de déni. En tout cas, ce n'est certainement pas votre aptitude au calcul.
Puis-je rétablir certaines vérités ? L'an prochain, en termes de déficit, la France sera l'avant-dernière de la zone euro. Pour les deux premiers trimestres de l'année, la croissance atteint à peine 0,2 %, contrairement à toutes vos prévisions. La consommation s'est effondrée, puisqu'elle a chuté de 0,6 %, ce qui constitue une première depuis 2011 et la grande crise que nous avons connue.
Dans votre budget, vous avez surévalué la croissance pour l'an prochain d'au moins 0,4 %.