Je vous remercie, madame Batho, d'avoir confirmé l'intérêt du dispositif de contrôle des véhicules, qui sera effectivement abondé à hauteur de 5 millions d'euros et sera mis en oeuvre par la Direction générale de l'énergie et du climat, la DGEC.
Je voulais saluer, sur ces questions de santé et d'environnement, l'unanimité qui préside à nos débats ce soir. Ce sont des questions compliquées, qui sont le fruit de tellement de facteurs, de tellement d'ajournements – je l'ai d'ailleurs dit quand je suis venu dans la vallée de l'Arve – qu'on ne peut pas les résoudre du jour au lendemain, à moins de prendre des mesures coercitives très brutales. Or c'est désolant, puisque c'est la santé qui est en jeu. Nous avons en tout cas décidé, avec la ministre de la recherche et la ministre de la santé, d'en faire un sujet prioritaire.
Je l'ai dit hier dans mon discours : s'il ne fallait qu'une raison pour se retrouver autour des enjeux climatiques, ce serait bien cette question de la santé publique, puisque nous serons amenés à nous attaquer aussi à la pollution de fond, dont il a été question. J'espère d'ailleurs que, sur ces questions de santé et d'environnement, nous serons non pas dans le passionnel ou l'émotionnel, mais dans le rationnel et le scientifique. Le XXe siècle a été celui de l'hygiène bactériologique. Eh bien, j'ai toujours considéré que faire du XXIe siècle celui de l'hygiène chimique serait le meilleur service que nous pourrions rendre, au niveau français comme au niveau européen, à nos concitoyens.
Je vous remercie en tout cas pour vos messages d'encouragement, qui témoignent aussi de votre volonté d'agir.