Pour notre part, nous voterons en faveur des amendements de suppression de l'article.
Je constate une chose : dès que le Gouvernement procède à un bricolage visant à tenir compte des conséquences d'une loi antérieure – en l'occurrence la loi PACTE, qui procède au relèvement des seuils sociaux, ce qui n'a pas été sans conséquence sur la société Action logement services – , in fine, ce sont toujours les ménages qui paient, ce qui n'est pas supportable. L'accumulation de problèmes résultant, d'un côté, du respect de la sacro-sainte règle de limitation du déficit public et, de l'autre, des cadeaux offerts aux entreprises, à hauteur de 40 milliards d'euros et sans contrepartie, ainsi qu'à certains contribuables – je ne reprendrai pas notre argumentaire sur l'ISF – pèse toujours, au bout du compte, sur les ménages.
Cette fois-ci, je suis désolé de vous le dire, monsieur le ministre, le bricolage est trop voyant. Vous ne pouvez pas, au motif qu'une loi a détricoté le soutien nécessaire à Action logement services, faire payer in fine les citoyens par le biais d'emprunts qu'ils sont contraints de souscrire. Si j'étais à votre place, j'y renoncerai au profit d'un système plus juste, pesant moins sur les ménages.