C'est la réalité : aucun établissement bancaire ne prêtera des fonds en l'absence de garantie décès. A contrario, les banques n'imposent pas la souscription à une garantie perte d'emploi ni à une garantie invalidité. Elles n'imposent que la garantie décès. Voilà la réalité !
On nous dit, de façon assez malhonnête, que la loi Hamon a simplifié les choses. En réalité, si l'on se penche sur les contrats d'assurance, on constate ceci : si vous êtes jeune et en bonne santé, vous n'avez aucune difficulté pour obtenir d'un établissement bancaire un prêt dans des conditions satisfaisantes ; si vous êtes moins jeune ou en moins bonne santé, vous devez acquitter une surprime.
Cette pratique date de l'entrée en vigueur de la loi Hamon. La solidarité dont faisaient preuve certains établissements bancaires a disparu. Il importe de prendre la mesure des choses et de les ramener à leur juste valeur.