Comme il me reste très exactement une minute et vingt secondes, je voudrais vous aider – à ma manière. Je sais que nos combats sont communs depuis toujours, même si nous n'avons pas nécessairement trouvé les mots pour nous le dire.
Grâce à vos relations et compte tenu des bonnes dispositions affichées par M. le Président de la République, il faut forcer les choses. C'est le moment où jamais : la France est à la croisée des chemins, sans parler de l'Europe, et le monde est totalement mondialisé. Si la France réussissait à franchir un cap décisif en matière d'énergie solaire – je sais que cela vous tient particulièrement à coeur – , nous prendrions un avantage crucial, comme nous avons pu le faire dans le passé. Il en va exactement de même pour la mer. La France est la fille aînée de l'Église, de l'Europe, mais aussi de la mer. Toutefois, nous ne pouvons malheureusement rien faire, parce que le pétrole nous a complètement corsetés et nous oblige à mener des guerres que vous désapprouvez comme moi. Quant à l'uranium, il est implanté, malgré tous les dangers qu'il constitue.
Je voulais simplement vous souhaiter bon courage, vous dire que je suis à vos côtés, parce que ce combat est juste, ce combat est bon, ce combat ne divise pas. Il faut simplement demander à M. Macron de vous encourager, de vous aider un peu plus qu'il ne le fait. Il connaît beaucoup de puissants. Or, si ceux-ci relancent la recherche fondamentale et appliquée, nous pouvons franchir le cap en dix ans.