Je vais bien entendu abonder dans le sens de notre collègue.
Je réagis à chaud, car nous n'avons pas eu le temps d'étudier l'amendement ni d'en discuter entre nous, mais il me semble que ces dispositions vont dans le bon sens et qu'elles constituent indubitablement une incitation à la création d'entreprises. Or on sait que la Corse manque cruellement de capacités productives et que cette carence se répercute tant sur sa vie sociale que sur sa dépendance extérieure, cette dernière, provoquant, en retour, de nouvelles difficultés sociales. On pourrait d'ailleurs dire la même chose de ce qui va bientôt être présenté concernant le crédit d'impôt recherche ou le crédit d'impôt innovation.
Nous souhaiterions pour notre part que les dispositions qui sont proposées, et qui, je le répète, nous paraissent très positives, puissent être affinées, s'agissant notamment de la définition de leurs contours. Peut-être faudrait-il en étendre la portée à l'ensemble des très petites entreprises, qui sont peu nombreuses à pouvoir bénéficier du crédit d'impôt pour les investissements en Corse ou du crédit d'impôt recherche ?
Plus largement, les discussions entre le Gouvernement et l'exécutif territorial doivent permettre d'aller vers la définition d'un statut global pour la Corse, non par souci de contribuer à une fuite en avant, mais en vue d'y enclencher un processus dynamique qui contribue au développement. Tout le monde y trouvera son compte : la Corse bien entendu, mais aussi les finances publiques.
La Corse ne quémande rien, elle réclame simplement un cadre favorable à son développement. Si le dispositif qui nous est proposé va dans un sens favorable, il demande à être étendu, en accord avec l'exécutif territorial.