D'apparence technique, cet amendement prouve que des mesures non évaluées et non concertées peuvent avoir des incidences désastreuses pour les secteurs concernés. Comment voulez-vous, par exemple, que les dépenses de tournage profitent aux territoires si l'on plafonne trop drastiquement les dépenses de voyage, de restauration et d'hébergement ?
De la même façon, pourquoi vouloir sortir de l'assiette du crédit d'impôt les subventions remboursables du Centre national du cinéma et de l'image animée, ce qui pèsera d'abord sur les petites productions, qui ont besoin de bénéficier du crédit d'impôt le plus tôt possible ?
Le secteur du spectacle musical ou de variétés n'est pas en reste, puisque sont exclus les comédies musicales et les spectacles d'humour, sans que l'on sache d'ailleurs pourquoi.