Dans la lignée de ce que vient d'exprimer mon collègue, Pierre-Yves Bournazel, je veux pointer plusieurs éléments pour le moins gênants.
La durée déterminée qu'introduit cet amendement constitue, pour les entreprises concernées, un manque de visibilité. Or, vous le savez, monsieur le rapporteur général, en matière de production cinématographique, on ne se projette pas sur quelques mois. L'établissement d'une limite dans le temps représente un handicap pour les producteurs. La création et la production se font sur un temps long. C'est pourquoi nous sommes davantage favorables à un crédit d'impôt illimité dans le temps, qui serait évalué régulièrement.
De surcroît, je l'ai rappelé dans mon intervention sur le précédent amendement, le crédit d'impôt pour le spectacle vivant – CISV – est si récent qu'il nous semble totalement prématuré de le reconfigurer dès à présent. Laissons le temps aux entreprises de s'en emparer, de l'évaluer sérieusement, avant, le cas échéant, de le reconfigurer.
Par ailleurs, monsieur le rapporteur général, j'observe que vous ne bornez pas dans le temps les crédits d'impôt audiovisuel et jeux vidéo, …