Monsieur le rapporteur général, bien sûr, du point de vue macroéconomique, on peut s'inquiéter des montants et de leur augmentation. Mais les amendements concernent un domaine très particulier, celui des effets spéciaux et de l'animation, dans lequel la France possède une filière d'excellence. Or la plupart des talents partent travailler au Canada et aux États-Unis.
Le crédit d'impôt a vocation, non seulement à relocaliser des dépenses, mais aussi à essayer de concurrencer les tax shelters étrangers, qui sont bien plus compétitifs que le nôtre et où aucune dépense n'est plafonnée.
L'amendement vise à soutenir une filière d'excellence. Intéressez-vous au nombre d'emplois qui demain pourraient être créés : il est énorme et tous les territoires pourraient en profiter.