J'aimerais donc que l'on prenne le temps d'examiner avec sérieux les crédits d'impôt relatifs à la culture. Nous sommes quelques-uns, à la commission des affaires culturelles, à essayer de voir comment faire en sorte que les professionnels des différents secteurs de la culture, d'ailleurs souvent très techniques, arrivent à s'en sortir.
Je ne cherche pas à ce que l'on dépense plus, ni à ce que l'on donne plus à des gens qui ne le mériteraient pas. Seulement, il y a des logiques économiques. Et, compte tenu du retour sur investissement, j'ai du mal à comprendre que l'on ne poursuive pas des processus qui ont déjà fait leurs preuves.
Je propose de créer un crédit d'impôt en faveur du théâtre, ce qui ne va évidemment pas plaire à tout le monde. Nous avons relevé à quel point le crédit d'impôt cinéma fonctionnait bien. En tant qu'élus de l'Île-de-France, Pierre-Yves Bournazel et moi avons pu voir ce qu'il avait apporté à la région. Quant au crédit d'impôt pour dépenses de production des spectacles vivants, il constitue, de l'aveu même des 146 entreprises qui en ont bénéficié en 2017, un soutien essentiel à leur activité et une incitation à la création de nouveaux contenus culturels.