mais qu'il vaudrait mieux transmettre à M. Macron, car il peut forcer un petit peu le destin. Il conviendrait d'engager un grand programme de recherche fondamentale. Je suis passé cet été à Font-Romeu pour observer l'installation de miroirs incurvés qui réfléchissent la lumière. Et cela a été fait il y a soixante ans ! Si nous mettions un coup d'accélérateur sur ces programmes, nous n'aurions pas de difficultés pour accomplir la transition énergétique et passer à l'énergie solaire. Nous devons reprendre les programmes de recherche fondamentale, que nous avons interrompus.
Nous pourrions faire la même chose dans le domaine maritime, comme l'a excellemment rappelé M. Folliot, puisque nous disposons de larges possibilités en la matière. J'ai été très surpris du stade avancé de la recherche, en particulier de celui de la recherche française. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de feu vert et que la recherche ne peut avancer qu'avec les maigres crédits d'État. Mais si des entreprises beaucoup plus importantes y trouvaient le moyen de s'affranchir et d'affranchir notre pays, nous gagnerions beaucoup de temps et nous redeviendrons les leaders. Il serait mis un terme à toutes ces bagarres inutiles que nous vivons depuis vingt ans, et qui ne mènent à rien.